Trilogie en Bolivie, c'est fini!

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mardi 29 juillet 2008

3/3: Session bloc dans le site gargantuesque de la Valles de las Rocas

Dernier periple pour la Trilogie en Bolivie: l'escalade de bloc dans le site peu connu de la Valles de las Rocas.
Apres le retour de l'Illimani, on a pas trop traine a La Paz, le temps nous etant compte.



Depart le vendredi 18 juillet 2008 a 19h (normalement). On part de la gare routiere de La Paz, l'horaire bolivien nous accordant 30 min d'attente.
Au depart, on dort dans le bus, on se dit que c'est bien confort. Pause pour manger et quelques heures apres, la route se tranforme en calvaire: chemin defoncee, Greg a des maux de ventres et Romain a un siege dont l'assise n'arrete pas de glisser. Que du bonheur!


On arrive samedi matin vers 8-9h a Uyuni (soit presque 12h de trajet dans le bus avec une seule pause...) extremement content de trouver des WC.
Course pour les quelques jours dans le site de bloc puis on prend le depart pour le circuit touristique de 3 jours pour decourvir le Sud Lipez. On est en compagnie de 4 bresiliens qu'on va apprendre a connaitre petit a petit.
Premier arret: le cimetiere des locomotives. Un site un peu surrealiste en plein milieu du desert ou s'entasse des wagons et des locomotives datant de l'epoque ou les mines d'Uyuni tournait a plein regime. Deuxieme arret: Colchani ou on traite le sel ramasse dans le Salar. Plus de boutiques a touristes que d'explication sur le traitement du sel.
Troisieme arret: le debut du salar d'Uyuni. Une tendue immense de sel, la plus grande du monde. C'est tout blanc sur des kilometres carres et d'apres notre guide, il y a plus d'1 milliards de tonnes de sel. Les boliviens exploitent a la pelle quelques kilometres carres, il leur reste de la marge!
Dernier arret apres un bon bout de temps passe a rouler sur le salar dans notre 4x4 Toyota: l'Isla Pescado. Une ile plantee au milieu du Salar avec des cactus millenaires qui poussent dessus. Et aussi, pas mal de touristes: 43 4x4 a notre arrivee!
Le soir, on dort dans un hotel en bordure du Salar, magnifique.


Dimanche, on va faire pas mal de route. On se dirige vers le sud vers la frontiere chilienne. On roule au milieu des volcans, pour la plupart inactifs sauf le volcan Ollague dont on apercoit des fumerolles au sommet. On traverse des paysages lunaires, parfois martiens (digne des photos des robots de la Nasa sur Mars).
On decouvre ensuite une serie de lacs dont les couleurs varies suivant les lacs: vert, rouge bordeaux... On rencontre aussi pas mal de flamans roses et des viscachas, une sorte de lapins verts. Ambiance!
Le soir, on dort au bord du Laguna Colorado, un lac rouge dont la profondeur n'excede pas 80 cm. Il faut preciser quelques choses sur la journee: cette description laisse a penser qu'il faisait chaud, qu'on etait en T-shirt. Que neni! Un vent glacial souffle toute la journee, on est quasiment a 5000m aussi donc on est en doudoune en dehors du 4x4.


Lundi, dernier jour touristique!
On part tot pour decouvrir au soleil levant les geysers du Sol Manana dans un paysage encore martien. On a ensuite la possibilite de se baigner dans des eaux chaudes mais on ne tente pas le coup vu la temperature exterieur a laquelle il faut se changer.
Derniere etape, le petit dejeuner avant de rejoindre le poste frontiere bolivien-chilien ou on abandonne nos bresiliens et on rencontre 2 francais.
S'en suit de longues heures en 4x4 pour rejoindre le village d'Alota, camp de base pour le site de bloc. On dort dans ce village digne du Far West ou on trouve meme pas de coca cola!


Mardi, decouverte du site.
On fait les sacs et on demande si il existe un moyen de transport pour aller la-bas. Pas vraiment mais la femme de l'auberge tient une ressource cachee: un magnifique tracteur Fiat qui commence a dater.
On part avec son pere pour une heure de tracteur avec nos 2 vaches a eau remplies a ras-bord (heureusement). On decouvre au fur et a mesure le site qui est gigantesque. Le chauffeur nous pose au milieu de ce site immense. Les blocs sont magnifiques, chacun a une forme bien particuliere.
On pose le campement puis on part a la decouverte du site. Plusieurs blocs parcourus cette apres midi avec la decouverte du rocher: ca fait mal au doigts mais pour les chaussons, ca tient dement.
Le site est enorme mais tous les blocs ne conviennent pas: certains sont des dalles en devers, d'autres sont trop faciles, certains se delitent. Pas si facile de trouver le bloc de ses reves.
Le soir, on ramasse du bois pour se faire du feu, feu qui va bien nous servir tout au long de ces 4 jours.


Mercredi, on explore les blocs a partir de la fin de la matinee (on se leve un peu tard en fait mais le lieu et le calme se prete a la vie sans stress). On fait un joli bloc en traversee dans lequel on transpire u peu a cause de la respiration: le site est a 4000m et malgre les 2 mois en Bolivie, on se fait secher encore.
L'apres midi, Greg retourne se trouver des blocs pendant que Romain se repose avec encore quelques problemes de ventre...
Le soir, le rechaud fait des siennes encore et en le reperant, on perd dans la terre (une sorte de sable poussiereux) l'aiguille du rechaud qui est de la taille d'une aiguille comme l'indique son nom.


Jeudi matin, Greg remarque qu'il manque l'aiguille et commence a se mettre a sa recherche. Autant dire que que c'est chercher une aiguille dans une botte de foin et il s'arrete au bout d'une heure. Avec ces histoires, on part un peu tard. On se trouve un coin avec des blocs en dalle, un bloc ou faut forcer un peu plus. A la fin de la seance, on degote un bloc avec depart assis en devers, un gros retablissement et une jolie fissure sur le finale. C'est bien classe mais pas evident par contre.
Le soir, on se fait du feu qui cette fois-ci sert a chauffer la casserolle puisqu'on a abandonne l'idee du rechaud. Et ca carbure un peu mieux que le rechaud et ca commence que du bois!


Vendredi, leve "matinale". On trouve un bloc, repere la veille par Romain, en forme de gros champignon. On s'echauffe avec les baskets, les chaussons commencant a nous faire un mal de chien. Ils sont super precis et super performants mais c'est au prix de nos doigts de pieds.
On se trouve d'autres blocs, petits certes mais au moins, on se fait moins peur surtout qu'on a pas pris de crash pad en fait.
A midi, un chilien en moto s'arrete au loin et vient nous voir pour savoir si on grimpait! Rencontre un peu surrealiste.
L'apres midi, on se remet une seance pour profiter une derniere fois du site.


Samedi matin, on doit etre a Alota a 12h.
On range le campement et on se poste au bord de la route en attendant une voiture qui veut bien nous prendre. On attend meme pas 40min et la deuxieme voiture qui passe (la 3ieme depuis ce matin!) nous prend et nous ramene au village. On y est avec de l'avance et on va attendre (comme des co..s) un 4x4 de Colque Tour (l'agence avec qui on a fait le tour dans le Sud Lipez) qui est cense nous ramener a Uyuni. Evidemment, ils sont pas tres bons au niveau logistique et ca fouarre! Classique.
La solution pronee par Colque Tour: faire du stop pour rentrer a Uyuni. On accepte parce que le train pour revenir sur La Paz part le soir et qu'il n'y en a pas avant lundi et qu'on a pas envi de prendre le bus de la mort. Et puis y'a la sacoche de Greg qui attend a l'agence d'Uyuni, celle ou il y a tout ce qu'il y a d'importants et qu'il a oublie le premier soir du tour du Sud Lipez.
On va donc vori defiler les 4x4 de touristes qui sont tous plein, jusqu'a en trouver presque vide qui nous ramene. Ouf!
Le soir, on prend le train a minuit et on va voyager vraiment plus confort qu'a l'aller.


Le dimanche matin, on arrive a Oruro apres les 7h de train.
On va passer 2 jours dans cette ville ou l'hotel est moins cher qu'a La Paz et ou y'a des mines a visiter.
On visite le matin le musee de la mine, l'apres midi, la mine de San Jose toujours en activite mais le dimanche, y'a pas grand monde dedans. On fait une tentative pour visiter le complexe industriel de Vinto mais le dimanche evidemment, c'est pas possible.


Lundi, on remet la visite du complexe industriel de Vinto. Apres un peu d'attente, on a le droit a une visite guidee par un ingenieur de ce complexe ou il traite le minerai pour en extraire de l'etain. Et tout ca, gratos!
L'apres midi, on va au thermes d'Obrajes ou on trouve de l'eau chaude qui sort directement de la terre.
Le soir, on prend le bus direction La Paz. On y arrive sous la pluie, phenomene etonnant depuis 2 mois.


Mardi, on rencontre Alain Mesili pour parler de la traversee de l'Illimani et lui donnait les photos pour qu'il puisse en mettre certaines dans le topo des Andes qu'il publiera bientot. On profite de ces derniers jours a La Paz pour faire 2-3 achats vu les prix defiants toute concurrence.


Mercredi, on se prepare a partir, on va plier les sacs et dire a tout ce beau monde qui nous a accompagne pendant ces 2 mois sensationels.




Bilan: la decouverte d'un site de bloc gigantesque dans un cadre desertique, une fin d'expedition un peu touristique peut etre mais ou on a pu decouvrir des paysages magnifiques.




jeudi 17 juillet 2008

2/3: Premiere integrale de l'Illimani par l'arete Nord Ouest

Les photos du lac Titicaca laissait a penser que nous avions tourne une page sur la haute montagne!

Au retour de l'Ancohuma, ce n'etait pas la grosse forme et la motivation pour repartir la haut n'etait pas a son paroxysme! Mais nous gardions fermement en tete cet objectif de la traversee de l'Illimani. D'ailleurs, on arretait pas de l'observer depuis La Paz, de consulter les topos et les cartes.
La periode de repos autour du lac Titicaca nous a donc permis de prevoir au mieux notre coup!

Depart prevu le jeudi mais on manque d'informations le mercredi surtout quand on sait qu'Alain Mesili a plein de photos de l'itineraire et que ca nous serait bien pratique. On reporte donc le depart au vendredi. Jeudi dans la journee, Romain a des problemes de ventre: on pourrait tenter le coup le lendemain mais on prefere attendre pour etre au top!



Depart donc le samedi!
On a loue un 4x4 pour aller a Pinaya, point de depart de la traversee. On suit les conseils d'Alain Mesili qui nous recommande de monter sur l'arete centrale par l'arete Nord Ouest.
Depart vers les 8h pour rejoindre cette bourgade! Tout au long du trajet, on decouvre l'Illimani sous un autre angle et on prend des photos pour le reperage.
Arrivee a Pinaya, on decolle sur le coup des midi avec un porteur pour se diriger au pied de l'arete Nord Ouest qui nous apparait clairement maintenant.
Le porteur a un peu de mal a comprendre clairement la ou on veut aller, on va le lui repeter 4-5 fois mais on commence a etre habitue et c'est le charme de ce pays. A vrai dire, personne ne va la ou on veut aller!
Le porteur nous abandonne 200 metres en-dessus des premieres neiges et on prend alors conscience du poids monstrueux des sacs (15kg environ au debut, pas beaucoup moins a la fin malheureusement).
On remonte une moraine puis on arrive au pied de cette arete: petit passage dans des perriers merdiques, on remonte ensuite une rampe en neige. Arrivee sur l'arete en elle-meme, on la remonte: rocher puis neige et on commence a chercher un emplacement de bivouac parce que le soleil nous quitte. Le probleme d'une arete, c'est que c'est pas large! On trouve l'emplacement de nos reves vers 18h: une magnifique plate forme de 2m de large maxi un peu en pente.
On plante la tente qu'on retrecit pour qu'elle tienne en largeur.
Mais tout ca, c'etait avant le drame bien entendu: dans un elan d'injures de la part de Romain, je sors de la tente et voit Romain qui regarde le precipice. Son sac vient de tomber dans la pente... avec toutes ses affaires et le sac de nourriture pose dessus qui voltige dans les pierres.
Finalement, on va recuperer les sachets de the, les pains et le reste au milieu des rochers alors qu'il commence a faire sacrement nuit! Le rechaud fait des siennes le soir, on va comprendre que l'essence froide, ca n'est pas bon pour le rechaud.


Dimanche, levee a 4h30, on lutte pour que le rechaud demarre et carbure un peu. Il fait froid et le depart met du temps surtout qu'il faut plier la tente. On quitte notre plate forme sur le coup des 7h. Romain sort les bras pour escalader une partie en rocher (5c) pas si evidente avec les sacs. On remonte les pentes de neige pour venir buter sous une pyramide qu'on va coutourner par la droite pour remonter une pente en neige/glace d'environ 200m a 60 degres.
On arrive finalement au sommet de cette arete vers 5500m.
On repart pour rejoindre l'arete qu'on ne quittera plus pendant 2 jours. On croit apercevoir le Pico del Indio mais on se fourvoit: on croit a chaque fois que c'est le prochain pic mais on en decouvre toujours par derriere. On remonte cette arete quelques heures durant avec des penitents, de la neige fraiche dans laquelle on s'enfonce... tous les ingredients pour bien se fatiguer. On atteint sur le coup des 15h le sommet juste a cote du Pico del Indio et on decide de s'en arreter la aujourd'hui: ce n'est pas tres haut pour dormir (5900m), l'emplacement de bivouac est beaucoup plus grand que la veille et surtout on est fracasse par la journee.
Le soir, on lutte encore avec le rechaud dont on a toujours pas encore decouvert la solution miracle pour le faire carburer.


Lundi, levee a 5h pour attendre le soleil. Partir avant le levee du soleil constitue du suicide vu le froid qu'il fait. On part sur le coup des 7h30 atteindre le sommet du Pico del Indio qui est juste a cote. Premier des 5 sommets a 6109m! Vue splendide et on est en forme. On ne traine pas, on file sur l'arete qui va nous mener au Pico Norte. Vu depuis le Pico del Indio, on ne distingue pas completement l'arete qui va s'averer etre assez longue et assez impressionante. On franchit la premiere section qui nous mene au pied d'un pic qui ne porte pas de nom mais qui culmine a 6287m. On remonte sur ce pic croyant atteindre alors le Pico Norte. La deception est grande en arrivant en haut et en decouvrant le veritable Pico Norte bien au fond.
On repart sur cet arete toujours tres fine. Romain tire une longueur sur un passage raide (70 degres et 60m) et un peu dangereux: il remonte une jolie corniche qui va tenir!
Apres ce passage, on est sacrement entame au niveau du physique! On continue doucement pour finalement atteindre le sommet du Pico Norte a 6380m, deuxieme des 5 sommets de l'Illimani a etre gravi. Quelques nuages bouchent un peu le paysage, on ne traine pas trop pour redescendre.
La descente du Pico Norte est impressionante, on arrive au col entre le Pico norte et le Pico Centrale ou on va poser la tente vers 15h30 pour profiter du soleil qui brille encore.
L'arrivee au bivouac est toujours un soulagement: on peut s'etendre dans la tente, boire et manger pour reprendre des forces avant de preparer le veritable repas.
Ce soir, on va decouvrir que si on rechauffe la bouteille d'essence, le rechaud carbure! Et on quitte aussi les chaussures qu'on garde depuis 3 jours, un petit moment de bonheur!
On s'endort un peu plus tranquille que les autres soirs car on sait que les principales difficultes techniques sont passees (arete fine a parcourir). On aura quand meme quelques surprises le lendemain.


Mardi, levee 4h30 encore pour un depart assez tardif vers les 8h (on commence a sentir la fatigue!). On remonte l'arete encore qui permet d'acceder au bout d'1h30/2h au Pico Centrale a 6362m, troisieme des 5 sommets. On decouvre par la meme occasion le plateau glaciaire sur lequel on va se balader le reste de l'apres midi. On ne traine pas trop au sommet, on aimerait etre redescendu dans la soiree de l'integrale.
On traverse le plateau pour rejoindre le pied du Pico Sur, le point culminant de l'Illimani a 6462m. On le remonte, c'est pas si facile vu l'altitude. On atteint le sommet vers 12h. On est assez content, le Pico Sur signifiait pour nous la fin de la montee.
On redescend sur le plateau glaciaire pour rejoindre, non sans mal, le Pico Layca Kollo, le dernier des 5 sommets a 6159m. Ca y est, a partir de maintenant, il ne nous restera plus que de la descente (enfin presque). Descente du pic par la face sud, un peu raide. On se retrouve sur le glacier sud de l'Illimani.
A partir de ce moment, il nous faut trouver l'itineraire de descente qui n'existe pas dans les topos. On a pas mal de photos de la face sud prise depuis la cabane de Don Hans qui nous permettent de reperer la voie de descente.
On sert bien a gauche sur le glacier pour reperer le couloir qui permettra de s'evader de ce glacier. Heureusement, la neige est de bonne qualite et on arrive a trouver ce fameux couloir rempli de penitents. On descend, on rencontre un champ de penitents assez importants puis on tire dans un couloir sur la droite qui nous permet, apres une petite desescalade en rocher, de rejoindre le glacier qui debouche sur la terre ferme si on peut dire.
Le glacier fini, on en a fini avec les difficultes glaciaires, reste plus qu'a trouver le chemin le plus court jusqu'au prochain village (et c'est pas gagne). On descend ensuite de nuit dans un ravin tout pourri ou on est a deux doigts de se faire une cheville. Apres cette descente merdique, on decide de poser la tente pour dormir vers 4300m apres une longue journee qui nous a permis d'en finir avec la traversee!


Mercredi, on se reveille un peu refait, on repart pour la descente dans un vallon sauvage. On va rencontrer un pierrier, des herbes sauvages de notre taille, des rochers glissants au possible, une bonne petite descente!
Apres 2h de marche, on trouve enfin un sentier perdu au milieu des herbes, qui debouche sur un sentier cette fois-ci bien degage. On marche, on marche avec les pieds un peu dechires, un mal d'epaules non negligeable et une forte envie d'arriver.
Arrivee a Caimbaya vers 12h pendant la recreation. Scene hallucinante: les eleves jouent sur la place devant le college, on debarque et la, grand silence: ils nous regardent tous, parlent pas.
A vrai dire, on debarque avec les grosses chaussures aux pieds, les pantalons gore tex et les lunettes de glacier!
Au fur et a mesure de l'apres midi, on va apprendre a etablir le contact, pas si facilement que ca d'ailleurs.
Autre probleme, le bus. Evidemment (loi de Murfy), ce mercredi est ferie car c'est la fete de La Paz donc il n'y a pas de bus a 17h...
On croise un taxi qui nous dit qu'il sera au village a 19h. 20h pas de taxi mais un vieux camion avec une jeep comme chargement! On monte dans le camion et on quitte Caimbaya apres 7h d'attente d'un moyen de transport.
Le voyage qui suit restera mythique avec des boliviens qui dorment dans la Jeep, Romain et Greg qui tentent de dormir sur le capot de la Jeep apres une tentative avortee sous la Jeep. Crevaison en cours de route vers 1h du matin! Arrivee a La Paz a 3h du matin pour 2 euros en tout!


Cotation: l'itineraire ouvert reprend une bonne partie de l'itineraire proposee par Yossi Brain mise a part que la montee s'est effectue par l'arete Nord Ouest et que la descente s'est faite par l'extremite sud de l'Illimani ce qui constitue la une premiere. (d'apres Alain Mesili)

Nous cotons ca D+: en escalade 5c; en glace III; en engagement IV; duree 4 jours.



Bilan: itineraire de grande ampleur sur une arete souvent tres fine a haute altitude, premiere fois que le massif de l'Illimani est entierement traverse du nord au sud par l'arete principale.